Cité, 2008-10, sculpture en bois brulé, socle en plexiglass, 79 x 79 x 158 cm.
La sculpture en bois brûlé « Cité » représente une ville déshumanisée.
Elle est issue d’un protocole récupérant des adresses IP. Chaque connexion est convertie en une tour monochrome par la traduction de son numéro en épaisseur et hauteur sur une grille de 16 x 16 (soit 256).
Chaque monolithe est ainsi le souvenir du passage d’un internaute participant paradoxalement a constituer une ville fantomatique où l’homme est absent.
Cité-banlieue, cité idéale, ville matrice, Gotham city…
L’oeuvre s’inscrit dans une pensée globale de construction d’une ville, rappellant les ilôts de grandes mégalopoles et leur puissance économique.
Les tours qui se jouxtent illustrent ensemble une sorte d’utopie de « village global » et révèlent son échec.
La cité idéale et son utopie laisse place à son contraire, la dystopie.