Des Fleurs, c’est une défragmentation du réseau internet, par l’intermédiaire du mot clé “fleur »
Il existe une multitude d’informations sur la toile ; ce projet permet de les faire coexister dans une même image finale, soit une matrice (visage(s)) qui sert de repère global aux différents éléments qui la composent…
Par l’appropriation d’une matière première présente sur le réseau, la mémoire archivée est réactivée en une matière vive éphémère et générative. » cf. Des Frags (http://desfrags.incident.net)
Le projet web : 2001-2003.
http://www.incident.net/works/desfleurs/
Quadrillage de la matrice : 16 x 24 x 7(visages) = 2688 fleurs.
Des Fleurs représente une communauté, « Incident.net », dans une fusion identificatoire. Le projet se compose autour des 7 visages des membres d’incident.net (krn, gregory, philippe, marika, julie, michael, reynald).
Les portraits s’enchaînent par fondus ou s’entrecroisent en une mosaïque évolutive en permanente construction-déconstruction. Cette fusion est ignoble, contre nature, non-définie, en mouvement perpétuel.
Un visage émerge, homme ou femme. Insectes, mouches, oiseaux fourmillent en fond sonore. Une voix récite des mots, un à un, formant des phrases aléatoires. « à la folie acarien accouple actualise adore agite agonie aime allume anus (…) végète vend verge vide viole virginité vit voit vole vous vulve. »
L’installation : 2005. (Exposition Natural / Digital)
Des Fleurs est une installation interactive et générative, utilisant une base de données de sons, mots et images, qui génèrent aléatoirement un portrait « monstrueux »… en évolution constante…
L’interaction est minimaliste.
Une projection au sol d’un portrait “en fleur ».
Un son grouillant d’insectes, comme un retour au végétal-animal, à la pourriture, à la nature…
Installation exposition « Natural / Digital » 2005
Installation festival « Arborescence » 2005
Reynald Drouhin
http://www.arborescence.org/article442.html
– « Des Fleurs » de Reynald Drouhin, 2005 : installation présentée dans le cadre d’Arborescence 05 les 30 sept et 1er oct 2005 à l’École Supérieure d’art d’Aix-en-Provence.
Des Fleurs utilise une base d’environ 400 sons, 400 mots et 400 images ; sur le thème de la nature, du portrait, de la mort, avec 3 phases différentes générées aléatoirement, découvrez un portrait « monstrueux » toujours en évolution…
« Des Fleurs, c’est une défragmentation du réseau internet, par l’intermédiaire du mot clé : “fleur”, il existe une multitude d’information sur la toile, ce projet permet de les faire coexister ensemble dans une même image finale : une matrice (visage(s)) qui servirait de repère global aux différents éléments qui la composent… Appropriation d’une matière première présente sur le réseau et réactivation de cette mémoire archivée en une matière vive éphémère et générative. » Des Fleurs est une installation interactive et générative, utilisant une base de donnée de sons, mots et images, qui génère aléatoirement un portrait « monstrueux »… toujours en évolution… Une projection au sol d’un portrait “en fleur”.
Le son est grouillant, rempli d’insectes, retour au végétal-animal, à la pourriture, à la nature… L’interaction est minimaliste. Ce portrait Des Fleurs grouillant est une tentative de représentation d’une communauté « Incident » dans une fusion identificatoire, cette fusion est ignoble, contre nature, non définie, en mouvement perpétuel, une combinatoire générée aléatoirement de 7 portraits (Karen, Gregory, Philippe, Marika, Julie, Michael, Reynald).
Le son : des insectes, mouches, oiseaux, etc… Un visage émerge, un homme ou une femme, le son de nature est en fond et une voix récite des mots, les uns derrière les autres, ce qui forme aléatoirement des phrases. « à la folie acarien accouple actualise adore agite agonie aime allume anus (…) végète vend verge vide viole virginité vit voit vole vous vulve. »
Installation présentée lors de l’exposition collective « Natural/Digital » organisée à Paris par Numeriscausa et Biche de Bère Gallery et Terre Active.