Presque un mois déjà depuis le vernissage de l’exposition personnelle de Reynald Drouhin à la galerie Numeris Causa, jusqu’au 14 janvier 2009.
Première impression, la beauté plastique des oeuvres conçues pour le Web et encapsulées sous diasec ou écran pour l’exposition, parfois statiques, parfois dynamiques. Peut-être parce qu’en transparence peut se déchiffrer le poids invisible – ghost, fantôme – des adresses IP ou des mots clefs qui les constituent et donnent leur épaisseur, à ces« villes fantômes qui transforme l’adresse IP des internautes en buildings monochromes ».
Il est certain qu’acheter une oeuvre de Reynald Drouhin c’est acheter un morceau d’histoire d’art contemporain dans ce qui se révélera immanquablement comme une trace significative de l’art d’une époque. Artank a choisi de présenter Reynald Drouhin et son monochrome vert à l’exposition collective art-griculture en juin 2008 à la fois figure classique du monochrome et dispositif participatif sur le Web.
Ecrit par Janique Laudouar / Artank