Reynald Drouhin, artiste plasticien français, je vis et travaille à Paris.
Ma pratique intègre les outils numériques, la photographie, la vidéo, l’installation et la sculpture. Je ne me contente pas d’un espace dédié (celui de l’Internet, d’une surface de projection ou de la spatialité d’une galerie) mais j’appréhende tour à tour différents possibles, cherchant ainsi à révéler autre chose que le visible, tel un espace parallèle, fantomatique, étrange, ou résultant de données codifiées.
Quel est ton parcours ?
Je suis né en 1969 à Paris, j’ai étudié les arts plastiques à l’Université Paris 1 (Maîtrise) et aux Beaux-arts de Paris (DNSAP et Mastère Hypermédia Multimédia). J’étais un des premiers étudiants à passer mon diplôme avec un projet dématérialisé (« net-art ») en 98.
Je suis enseignant (multimedia) à l’école des Beaux-arts de Rennes (EESAB) et membre du collectif incident.net depuis 1996 (http://incident.net).
Une rencontre qui a compté pour toi ?
Paul Armand Gette, mon directeur de recherche aux beaux-arts de Paris. Un vieux bonhomme plein de sagesse…
Quel est le projet dont tu es le plus fier ?
Pas seulement les projets du moment mais des réalisations qui utilisent le réseau internet comme GridFlow, IP Monochrome, IPC, mais aussi mes projets de sculptures Cité par exemple, ou ceux avec les néons et monolithes…
GridFlow (Site web, 2012) agrège sous forme d’une mosaïque les images d’articles dont les flux RSS sont enregistrés. Quiconque peut ajouter le (ou les) flux de son choix afin d’alimenter la grille. Le projet donne ainsi à voir une tranche de temps sans début ni fin, tel un rhizome, et révèle l’humeur du temps «Zeitgeist» par l’accumulation ou la répétition d’éléments marquants dans l’actualité du net.
Reynald Drouhin – Grid Flow
Internet Protocol City (site web, installation générative, photographie, 2007-08)
« I.P.C. est un générateur de villes fantômes qui transforme le n° IP des internautes en buildings monochromes, I.P.C. (Internet Protocol City) est davantage un archipel numérique qu’une cité. Les différentes visualisations d’I.P.C. correspondent aux 256 dernières connexions enregistrées. Grâce à l’identification des n° IP, I.P.C. devient l’illustration la plus littérale du village planétaire de Marshall Mc Luhan. Des internautes du monde entier cohabitent dans ce cyberterritoire sans le savoir. » Carole Rinaldi
Reynald Drouhin – IPC
Cité, 2008, sculpture en bois brulé, socle en plexiglass, 79 x 79 x 158 cm.
Exposition « Ce qui vient », Biennale de Rennes, 2010.
Reynald Drouhin – Cité
Keyword, 2008, néon rouge monté sur plexiglass, 40 x 15 cm.
Reynald Drouhin – Keyword
IP Monochrome, 2006, site web, installation et tirage Diasec.
Reynald Drouhin – IP Monochrome
Quels sont tes projets et tes souhaits pour l’année à venir ?
Plusieurs projets utilisant les réseaux sociaux, des projets de sculpture…
comme celui ci en cours de montage : Monolithal, 2012, installation néon rouge, 62 x 222 cm.
Reynald Drouhin – Monolithal
Je travaille aussi sur des « prototypes » de skateboards en forme de monolithe ou d’autres qui viendront plus tard… Je ne cherche pas à me positionner en designer sur ces projets comme certains ont semblé le penser sur les réseaux sociaux ; pour moi le prototype c’est le travail artistique. L’inachèvement fait partie de l’œuvre. Ce skate est un autre forme d’application de ma démarche, à la fois pour sa forme mais aussi sur le sens du « surf » et son rapport étroit avec internet.
Monolith Skate, 2012, skateboard (ready made) modifié, 9 x 19,5 x 67,5 cm.
Reynald Drouhin – Monolith Skate
Ta référence ultime dans ton domaine ?
Curieusement j’aime plutôt les artistes minimaliste et conceptuel, comme par exemple Richard Serra, Navarro, James Turrell. J’aime beaucoup l’Ice Cube de Jeppe Hein
Jeppe Hein – Ice Cube
Il y a aussi d’autres projets qui m’inspirent comme les sculptures lumineuses de Carlo Bernardini
Carlo Bernardini – Permeable Space
J’aime beaucoup le travail des monochromes et monolithes de Kasper Sonne. Mais aussi dans un autre genre, le travail de John Tremblay ou de Ekkehard Alteburger
John Tremblay – Exposition Hidden in the Data
Ekkehard Alteburger – Mirror House
Pour aller plus loin
Site Officiel Reynald Drouhin
Blog
Vimeo
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Twitter
Reynald Drouhin
Qui es tu et que fais tu ?
Reynald Drouhin, artiste plasticien français, je vis et travaille à Paris.
Ma pratique intègre les outils numériques, la photographie, la vidéo, l’installation et la sculpture. Je ne me contente pas d’un espace dédié (celui de l’Internet, d’une surface de projection ou de la spatialité d’une galerie) mais j’appréhende tour à tour différents possibles, cherchant ainsi à révéler autre chose que le visible, tel un espace parallèle, fantomatique, étrange, ou résultant de données codifiées.
Quel est ton parcours ?
Je suis né en 1969 à Paris, j’ai étudié les arts plastiques à l’Université Paris 1 (Maîtrise) et aux Beaux-arts de Paris (DNSAP et Mastère Hypermédia Multimédia). J’étais un des premiers étudiants à passer mon diplôme avec un projet dématérialisé (« net-art ») en 98.
Je suis enseignant (multimedia) à l’école des Beaux-arts de Rennes (EESAB) et membre du collectif incident.net depuis 1996 (http://incident.net).
Une rencontre qui a compté pour toi ?
Paul Armand Gette, mon directeur de recherche aux beaux-arts de Paris. Un vieux bonhomme plein de sagesse…
Quel est le projet dont tu es le plus fier ?
Pas seulement les projets du moment mais des réalisations qui utilisent le réseau internet comme GridFlow, IP Monochrome, IPC, mais aussi mes projets de sculptures Cité par exemple, ou ceux avec les néons et monolithes…
GridFlow (Site web, 2012) agrège sous forme d’une mosaïque les images d’articles dont les flux RSS sont enregistrés. Quiconque peut ajouter le (ou les) flux de son choix afin d’alimenter la grille. Le projet donne ainsi à voir une tranche de temps sans début ni fin, tel un rhizome, et révèle l’humeur du temps «Zeitgeist» par l’accumulation ou la répétition d’éléments marquants dans l’actualité du net.
Reynald Drouhin – Grid Flow
Internet Protocol City (site web, installation générative, photographie, 2007-08)
« I.P.C. est un générateur de villes fantômes qui transforme le n° IP des internautes en buildings monochromes, I.P.C. (Internet Protocol City) est davantage un archipel numérique qu’une cité. Les différentes visualisations d’I.P.C. correspondent aux 256 dernières connexions enregistrées. Grâce à l’identification des n° IP, I.P.C. devient l’illustration la plus littérale du village planétaire de Marshall Mc Luhan. Des internautes du monde entier cohabitent dans ce cyberterritoire sans le savoir. » Carole Rinaldi
Reynald Drouhin – IPC
Cité, 2008, sculpture en bois brulé, socle en plexiglass, 79 x 79 x 158 cm.
Exposition « Ce qui vient », Biennale de Rennes, 2010.
Reynald Drouhin – Cité
Keyword, 2008, néon rouge monté sur plexiglass, 40 x 15 cm.
Reynald Drouhin – Keyword
IP Monochrome, 2006, site web, installation et tirage Diasec.
Reynald Drouhin – IP Monochrome
Quels sont tes projets et tes souhaits pour l’année à venir ?
Plusieurs projets utilisant les réseaux sociaux, des projets de sculpture…
comme celui ci en cours de montage : Monolithal, 2012, installation néon rouge, 62 x 222 cm.
Reynald Drouhin – Monolithal
Je travaille aussi sur des « prototypes » de skateboards en forme de monolithe ou d’autres qui viendront plus tard… Je ne cherche pas à me positionner en designer sur ces projets comme certains ont semblé le penser sur les réseaux sociaux ; pour moi le prototype c’est le travail artistique. L’inachèvement fait partie de l’œuvre. Ce skate est un autre forme d’application de ma démarche, à la fois pour sa forme mais aussi sur le sens du « surf » et son rapport étroit avec internet.
Monolith Skate, 2012, skateboard (ready made) modifié, 9 x 19,5 x 67,5 cm.
Reynald Drouhin – Monolith Skate
Ta référence ultime dans ton domaine ?
Curieusement j’aime plutôt les artistes minimaliste et conceptuel, comme par exemple Richard Serra, Navarro, James Turrell. J’aime beaucoup l’Ice Cube de Jeppe Hein
Jeppe Hein – Ice Cube
Il y a aussi d’autres projets qui m’inspirent comme les sculptures lumineuses de Carlo Bernardini
Carlo Bernardini – Permeable Space
J’aime beaucoup le travail des monochromes et monolithes de Kasper Sonne. Mais aussi dans un autre genre, le travail de John Tremblay ou de Ekkehard Alteburger
John Tremblay – Exposition Hidden in the Data
Ekkehard Alteburger – Mirror House
Pour aller plus loin
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